La situation du secteur des transports dans la daira de Chemini est loin d’être à la hauteur des aspirations de la population, car en l’absence de contrôle, la gestion rationnelle de ce secteur vital cède sa place à l’anarchie totale où la loi du plus fort s’impose comme une réalité amere.En effet, cette anarchie est apparente dans la façon dont les prix sont fixés. La genèse des faits, remonte à l’hiver dernier, où les prix des transports ont affiche une augmentation dans plusieurs régions et elle a touché toutes les distances de plus de 10 km. Pour ce qui est de la ligne Chemini- Sidi Aich, le prix a été fixé à 30 DA. Jusque là rien d’anormal, vu la sinuosité et l’état déplorable de la route : Mais ce qui suscite l’interrogation au sein de la population, c’est que le tarif entre Souk Oufella et Sidi Aich est estimé aussi à 30 DA, sachant que cette dernière est une commune à part et normalement le prix sera moins onéreux. Si certains travaillent selon les normes, d’autres par contre profitent de cette impunité et ils n’hésitent pas à fixer les prix à leurs guise, et à chaque pas, ils rajoutent des dinars de plus.A titre d’exemple, le prix entre Chemini et Ait Chetla (6 km) est à 15 DA pour certains, et à deux pas de là, exactement à Tighilt (village proche d’Ait Chetla), le citoyen est contraint de débourser 20 DA. Ces spéculations autour des prix sont considérées par les usagers de ces lignes, comme du «vol» en plein jour, au vu et au su de tout le monde, sans que quelqu’un lève le petit doigt pour faire barrage à ces pratiques qui portent préjudices aux citoyens. Sans oublier le non respect par les transporteurs de leurs lignes respectives attribuées par la direction des transports. Par ailleurs, plusieurs citoyens de la commune d’Akfadou se plaignent de la non existence d’une ligne directe entre cette localité et Chemini, étant donné que cette dernière est le chef-lieu de la daira dont elle dépend.
K. Rili
