Il ajoutera qu’à l’instar des autres wilayas du pays, Béjaïa a eu sa part de projets tels que l’extension du port mixte de près de 300 mètres linéaires faisant passer ses capacités de 45 unités à 120 unités d’accostage, ce qui permet d’augmenter la production locale à 300 000 tonnes. Par ailleurs, la wilaya de Béjaïa bénéficiera, selon le premier responsable du secteur, de la réalisation de deux ports de pêche à Tala Guilef et à Ben K’sila et trois plages d’échouage qui seront développées en ports de pêche à Saket, Tighremt et Aokas. Pour ces derniers, outre le projet de Tala Guilef qui est à 65% de sa réalisation et celui de Beni K’sila dont l’étude est achevée et pourrait être inscrit pour 2009, les autres sont au stade des études que seul le Laboratoire d’études maritimes (LEM) est habilité à faire pour tout le territoire national, nous apprend un cadre du secteur. Ce même laboratoire a été sollicité par les autorités pour faire des études sur plusieurs sites de la wilaya afin de réaliser, en plus de ces projets retenus au niveau ministériel, des études pour la réalisation de plages d’échouage à Tichy, Oued Eddas et l’achèvement de celle de Melbou, ceci dans le cadre des PPDRI.
Ainsi, selon toujours ce cadre de la direction de la pêche, la partie étatique entrant dans le cadre des PPDRI est entamée dans certains sites et tous ces programmes de développement intégré seront finalisés cette année. Pour rappel, la wilaya de Béjaïa dont la longueur de la côte est de plus d’une centaine de kilomètres dispose actuellement d’un seul port, de deux plages d’échouage, de 21 chalutiers, 36 sardiniers, 01 corailleur et de 166 petites barques encadrés par plus d’un millier de professionnels. Malgré cela, le prix de la sardine oscille autour de 200 DA le kilogramme depuis plus d’un mois et passons sur les prix des autres variétés.
A. Gana
