Djamal Amrani, une référence ressuscité à Bouira

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Cela fait quatre ans depuis que la voix rocailleuse de l’auteur de Bivouac des certitudes ne transcende plus, à travers les ondes de la Chaîne III, les nuits perturbées d’une Algérie malmenée par l’idéal moyenâgeux.

La voix de Djamel Amrani s’était tue et est allée rejoindre d’autres voix colorées et d’autres verbes immortalisés par Issiahkem, Kateb, Mammeri, Djaout et d’autres Messieurs dont l’Algérie de nos rêves est fière et auxquels elle est redevable.

Cela fait quatre ans depuis que l’auteur de La Nuit du dedans, est, chaque mois de mars, rappelé aux souvenirs par ses pairs. Pour cette souvenance annuelle, et pour la seconde fois, c’est Bouira qui, un week-end durant, ressuscitera le poète et son verbe toujours d’actualité. «Djamal Amrani est une référence, un modèle d’homme qui a mis son “art’’ au service de l’Algérie. Il avait à peine vingt ans, lorsque il s’est engagé corps, âme et art contre le joug colonial. Le colloque que nous lui consacrons est franchement un devoir, celui d’entretenir la mémoire», nous dira Omar Reghal, le directeur de la culture.

C’est sous le haut patronage de la ministre de la culture et sous l’égide du wali de Bouira que la Maison de la culture ouvrira ses portes aux regards croisées sur l’homme, l’homme de Radio, le poète et le critique littéraire. Pour ce faire, sont conviés à la rencontre : Lynda Tamdrari (journaliste à Canal Algérie), Abderahmane Djelfaoui (cinéaste), Leila Boukli (journaliste), M. et Mme Mouzaoui (artistes-peintres), André Lassel (écrivain chilien)…

T.O.A.

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