Des constructions illicites, au glissement de terrain, en passant par l’opposition de citoyens à l’implantation de certains projets, la tâche ne s’annonçait pas aisée. Ce n’est que ces derniers jours qu’une solution contentant les divers protagonistes s’est dessinée.
Ainsi, le problème de la construction du nouveau siège de l’APC, de la bibliothèque et de la crèche dans la commune d’Aït Yahia, au lieu-dit “Thaqaats Idhebalen” vient de connaître son épilogue grâce à la célérité du premier responsable de la daïra qui a réussi à trouver un terrain d’entente avec les différents intervenants.
Suivant les instructions du wali de Tizi Ouzou, une commission à laquelle étaient associés le DMI, le DE et autres s’est déplacée, il y a quelques jours à Aït Yahia pour entériner les propositions de délocalisation de certaines infrastructures. “Il s’avère que la crèche, la bibliothèque ainsi que le siège de l’APC reposaient sur un terrain peu sûr”, nous confie le chef de daïra qui nous a informé de leur transfert vers une assiette de terrain plus consistante, “qui correspond aux normes de la construction”. Le terrain étant spacieux, il fallait utiliser judicieusement chaque mètre carré, de façon à économiser de l’espace. Les nouveaux plans du site que nous avons consultés font ressortir plusieurs modifications. Ainsi, le terrain de sports, derrière l’aile ouest du lycée, changera d’emplacement pour laisser place au futur siège de la commune d’Aït Yahia. Quant aux deux autres structures (la crèche et la bibliothèque), elles seront implantées entre la cité d’habitation et le lycée. A cet endroit, elles profiteront davantage aux élèves du lycée, en même temps que les locataires de la cité. Ce qui réjouit encore plus les jeunes d’Aït Yahia, c’est la récupération de leur stade qu’on allait leur confisquer pour y implanter ces projets, maintenant délocalisés. Le problème qui paraissait insoluble, il y a peu, vient finalement de trouver sa solution, au grand bonheur des citoyens. On se rappelle qu’il y a quelques mois, les habitants d’Aït Hichem s’étaient révoltés contre toute construction sur les lieux appelés “thaqaats idhebalen”.
A. O. T.