Pétards, feux d’artifice…pour une fête en couleurs à Tizi-Ouzou

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Tizi, dans les différents coins et recoins de la wilaya, a veillé, en effet, sous les feux d’artifice, les cierges magiques et autres produits pyrotechniques qui ont illuminé le ciel luné de cette nuit de dimanche. Les pétards, les doubles bombes… ont fait le reste pour égayer davantage l’atmosphère. Les jeunes et moins jeunes se sont adonnés avec joie à ces jeux auxquels ont participé les adultes sous le regard émerveillé des vieux et des vieilles. Il faut dire que cela est devenu une habitude depuis quelques années à Tizi-Ouzou.

C’est de cette façon qu’on célèbre L’mulud. “Jadis, on fêtait ça autrement, on allumait des bougies dans les quartiers et on organisait de petites fêtes entre nous, en chantant en dansant au rythme du bendir, on faisait ça en plein air. On appelait cela Urar”, se rappelle une vieille.

Urar n’est plus de mise de nos jours. Par contre, L’mulud garde encore d’autre traditions qu’il partage avec les autres occasions religieuses. Il s’agit du dîner un peu spécial préparé en la circonstance fait de couscous et de viande ainsi que le traditionnel henné qu’on tient à mettre sur la paume des mains de chaque membre de la famille.

C’est après le délicieux dîner donc que tout le monde se retrouve dehors. C’est en quelque sorte une coutume. Ce fut d’ailleurs le cas avant-hier. Et pour l’occasion, les uns et les autres se sont bien approvisionnés. “J’ai acheté l’équivalent de 1 000 DA de pétards et autres,” fait savoir un jeune homme. Celui-ci ne fait d’ailleurs pas l’exception, tout le monde a fait en sorte qu’il ne soit pas en reste. La nuit s’annonçait chaude. Il n y avait qu’àvoir tout ce beau monde qui prenait d’assaut les vendeurs des pétards pour déduire que la nuit allait être exceptionnelle. Tous les états de ces vendeurs éparpillés çà et là dans les différentes localités de la wilaya étaient en effet bien achalandés. Des femmes, des pères de famille, des jeunes… sont tous rentrés à la maison avec des sachets bien remplis des différentes qualités de ces produits polytechniques.

Et à la tombée de la nuit, les feux d’artifice, et les explosions assourdissantes de ces produits ne se sont pas estompés. La fête fut en effet riche en couleurs. Le lendemain, soit hier, Tizi-Ouzou qui a veillé tard a mis du temps pour se remettre de l’ambiance de cette fête du Mouloud. Les explosions des pétards ont également continué durant tout l’après-midi.

M. O. B.

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