Hier midi, et alors que les étudiants s’apprêtaient à rejoindre le resto universitaire, une quinzaine d’individus armés de barres de fer et de bâtons s’en sont violemment pris à un groupe d’étudiants.
La raison de cette agression serait due à la mixité entre filles et garçons dans le resto. Une mixité que certains adhérents à l’UGEL refusent, en imposant une nouvelle manière de procéder dans la restauration en séparant étudiants et étudiantes.
Selon les blessés rencontrés hier en fin d’après-midi à l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, il n’est plus question que le centre universitaire continue à assurer des cours dans ces conditions. “Une quinzaine d’éléments extra muros armés de gourdins, de pierres et de barres de fer se sont introduits en violant l’enceinte universitaire, ils nous ont assaillis en menaçant de nous égorger…. nous allons directement déposer plainte à la police et nous allons dès demain matin (aujourd’hui ndlr) déclencher une grève illimitée pour exiger de faire la lumière sur cette incursion meurtrière…..’’
A signaler que sur les 4 blessés, deux ont été agressés dans le resto universitaire, tandis que les deux autres ont été pris a parti à l’extérieur du centre. Les 4 blessées admis aux services des urgences se sont fait délivrer des certificats médicaux et se sont rendus au commissariat pour déposer plainte contre leurs agresseurs.
“Certains des agresseurs ont été clairement identifiés comme étant des membres de l’UGEL et d’autres éléments sont des voyous notoires connus de tous, d’ailleurs un des agresseurs s’est débarrassé de son cartable durant la bagarre, il s’agit d’un lycéen”, nous dira un blessé. La direction du centre universitaire devra encore s’expliquer sur cette intrusion.
Des explications que nous n’avons pas pu avoir hier, car après avoir décliné notre identité devant le portail, personne n’était disponible pour nous recevoir.
Hafidh. B