L’Attentat bientôt au théâtre régional Abdelkader Alloula

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Yasmina Khadra de son vrai nom Mohamed Moulesshoul, originaire du Sud algérien est à nouveau sur le devant de la rentrée littéraire avec L’Attentat, ce livre qui sera bientôt sur les planches du théâtre régional « Abdelkader Alloula” le mois d’avril prochain. Cette nouvelle production, ajoutée aux nombreux polars qui ont été écrits par cette plume, tels que Les hirondelles de Kaboul, Sur l’Afghanistan, Les Sirènes de Bagdad, Sur la guerre en Irak, sera arbitré par des douzaines de comédiens du TRO et différentes troupes de l’Ouest du pays, à l’instar de Mohamed Himour, Abdelkader Belkaïd, Bachir Hammouda, Fadéla Hachemaoui et d’autres figures du 4e art, a indiqué le directeur du TRO, Azri Ghaouti. Ainsi, cette œuvre de Yasmina Khadra qui met en évidence la juste cause du peuple palestinien a été adaptée pour le théâtre par Mourad Senouci, alors que la mise en scène et la scénographie sont respectivement signées par Khoudi Ahmed et Halim Rahmouni.

Ce nouveau roman de Yasmina Khadra, pseudo qu’il a choisi pour rendre hommage à sa femme, parle d’un jeune chercheur israélien d’origine palestinienne, qui a toujours refusé de prendre parti dans le confit qui oppose son peuple à son peuple d’adoption et s‘est consacré à son métier et à sa bien-aimée. Hélas ! sa vie bascule, un attentat inattendu se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem, sa bien-aimée est morte et qu’elle est en plus soupçonnée d’être la kamikaze. Ainsi, Amine, dans sa quête éperdue pour approcher les raisons qui ont pu motiver un tel acte, va devoir se frotter à ces hommes et ces femmes qui n’ont en tête que la cause palestinienne… au péril de leurs propres vies.

Ainsi, l’auteur à la plume brillante et concise, emmène son lecteur, passionné dès les premières lignes de ce roman époustouflant, dans les méandres de la conscience humaine, Khadra a su jouer avec les mots, et ça ça se sent dans les lignes de ce roman, où il n’a eu aucun mal à nous faire tirer des larmes de chagrin et d’incompréhension, de compassion et de haine.

Ouerdia Sait

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