Il appelle les pouvoirs publics au dialogue

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« Une situation qui devient de plus en plus insupportable où la vie est très chère, alors que le pouvoir d’achat est actuellement dérisoire », lit-on dans un communiqué rendu public hier.

à cela, viennent s’ajouter « les pressions administratives et les pratiques bureaucratiques que subissent les enseignants », ajoute le communiqué. Le Cnapest déplore le fait que « la tutelle maîtrise mieux la politique de fuite en avant que celle du dialogue, auquel à appeler le Cnapest à maintes reprises ».

Face à cette conjoncture qualifiée de « déplorable », le Cnapest, qui a organisé plusieurs rencontres avec la base, réaffirme son attachement à ses doléances. Ces revendications, selon la même source, s’articulent autour de « la revalorisation du point indiciaire, la nécessite de rattrapage des insuffisances contenues dans le statut particulier notamment celle relatif à l’intégration, l’ouverture du dossier du régime indemnitaire et de primes en associant notre syndicat dans l’élaboration de ses dispositions pour compenser les insuffisances enregistrées dans la grille nationale des salaires ». S’agissant du régime indemnitaire, le Cnapest demande « la mise de certaines décisions avec effet rétroactif, et ce, à partir du janvier 2008 ». Sur ce point, cet organe syndical précise : « Nous demandons à ce que notre syndicat soit associé dans la mise en oeuvre de ce régime ». Le Cnapest demande également le règlement des problèmes en suspens dans les wilayas, notamment à Tizi-Ouzou où les enseignants n’ont pas encore perçu leurs arriérés de salaires depuis 2001.

Devant cet état de fait, les enseignants ont procédé plus d’une fois à des mouvements de protestations cycliques, qu’ils comptent reconduire après les vacances du printemps. En ce qui concerne, la prime de rendement des PES, les syndicalistes ont réclamé, dernièrement, l’impératif calcul de celle-ci sur le nouveau salaire de base au lieu de l’ancien. La même entité syndicale demande au ministère de l’Education nationale de mettre un terme aux pressions aux quels sont confrontés les enseignants de secondaire. Pour mettre fin à ce bras de fer, le Cnapest appelle les pouvoirs publics à un dialogue sérieux et responsable.

Lemya Ouchenir

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