Un site naturel non exploité

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Le barrage Ighil-Henda, situé à la sortie sud de la ville de Kherrata et qui s’étend sur une grande superficie, a connu cette saison grâce à la forte pluviométrie, un taux de remplissage assez important.

Même si sa capacité de stockage est estimée à 102 millions m3, actuellement, il perd moyennement 30% de sa capacité réelle de stockage. Ce site touristique et paradisiaque est presque non exploité. Ce n’est que dernièrement que deux projets ont été enfin inscrits, l’un concernant le transfert des eaux de ce barrage vers la localité d’El-Maouane, relevant administrativement de la wilaya de Sétif et destiné exclusivement pour l’irrigation des terres agricoles. L’autre projet non moins important est l’alimentation de la commune de Draâ El-Gaïd en eau potable. Mis à part ces deux projets et la mission essentielle pour laquelle est construit cet ouvrage qui produit de l’énergie électrique, ce dernier est livré à lui-même. Et pour parer à tout cela, plusieurs mesures doivent être engagées en vue de préserver ce barrage de l’érosion et le protéger des autres effets naturels. A commencer par une opération de reboisement de tout le bassin, versant Oued Afioun, et procéder ensuite, à l’inscription d’un projet d’étude exhaustive pour éradiquer les rejets sauvages des eaux usées qui se déversent directement à l’intérieur de ce bassin. Enfin, la beauté exceptionnelle de ce barrage ne mérite-t-il pas qu’on lui accorde une attention particulière ? On se demande alors qu’a fait la direction du Tourisme de la wilaya de Béjaïa pour rentabiliser et valoriser ce site naturel ? Et qu’ont fait les élus locaux pour le rendre plus attractif ? La question reste posée et mérite bien des réponses.

Smaïl Ch.

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