La conférence de presse a donné une occasion aux deux hommes, René Tealman tout comme Hannachi, d’éclaircir certains points relatifs au club phare de Kabylie, à commencer par les questions de l’heure qui concernent les recrutements. Le boss kabyle a déclaré, sans détour, qu’il compte toujours enrôler Hocine Achiou dans son équipe. “L’offre faite à Achiou est toujours d’actualité. Je l’ai faite en direct à la télévision et je ne vois pas comment je vais revenir en arrière. C’est à lui maintenant de jouer le jeu”, a-t-il notamment dit avant d’insinuer qu’il mettra fin aux recrutements “dans quelques jours”. La période des recrutements aura donc paris fin sans le recrutement de Daoud Bouabdallah qui aurait signé, selon Hannachi, dans un club du Golfe. La question du départ de Belkaid ne pouvait, bien entendu, échapper aux journalistes présents hier au siège du groupe agro-alimentaire. “Je l’ai dit et je le répète. Le départ de Belkaid a évité à la JSK bien des problèmes. La preuve en est que l’équipe s’entraîne en toute sérénité.”, a répondu Hannachi sans vouloir en dire plus parce qu’il pense que “ce n’est pas le moment de polémiquer. Il faut plutôt penser au travail”.Sur le chapitre de l’organisation de l’équipe et des attaques qu’il a essuyé, Mohand Chérif Hannachi a tenu à faire une mise en point en disant que “ce ne sont que d’anciens joueurs”, pour parler de ses détracteurs qu’il refuse de qualifier d’opposants parce que, à ses yeux, “cela ne leur donne aucun droit de s’attaquer à leur équipe”. Qu’à cela ne tienne, le président de la JSK, qui a promis de rendre public le nouvel organigramme de la direction du club, a tenu cependant à “inviter tout le monde à donner sa contribution pour le bien du club. A condition qu’on ne me demande pas d’argent”.Sur le plan pratique, Hannachi et son coach, le belge René Tealman, ont tracé le programme d’action de l’équipe durant l’intersaison. Après avoir effectué un stage de quelques jours dans la station climatique de Yakouren, les joueurs et le staff technique sont entrés, depuis hier après-midi, en stage bloqué à Boumerdès pour “des préparatifs intensifs”. Pour ce qui est du stage traditionnel que la JSK a l’habitude d’effectuer à Saint-Étienne, il se tiendra cette année dans la banlieue bruxelloise. L’équipe kabyle atterrira donc dans la capitale belge à partir du 7 août prochain pour une préparation qui durera jusqu’au 19 du même mois. Le nouvel entraîneur des Jaune et Vert a indiqué que son équipe affrontera des équipes de divers niveaux de Belgique pour se mettre dans le bain de la compétition. Tout comme à chaque début de saison, les deux responsables ont indiqué que l’équipe va jouer sur trois fronts, à savoir le championnat, la coupe d’Algérie et, bien entendu, la Ligue des champions d’Afrique. René Tealman a fulminé qu’il a beaucoup entendu parler de la JSK, qu’il considère comme “l’un des plus grands clubs d’Afrique”. Etant passé lui-même dans des championnats d’Afrique (il a fait neuf pays en tout), le Belge dit ne pas avoir peur de la pression du club de Kabylie. “J’ai travaillé dans des conditions plus difficiles que celles qui prévalent ici”, a jugé Tealman qui pense que “la JSK est un club bien structuré ayant à sa tête un président connaisseur du football”.
Ali Boukhlef