Tous nos militants ont cotisé”, a fulminé M. Tine, chargé de communication auprès du parti du FNA. Cela pourrait engendrer, des écarts au cours de cette campagne, notamment le non-respect de l’affichage. A ce propos notre interlocuteur dira qu’il “y a même certains dépassements en ce qui concerne les espaces dégagés pour l’affichage. Des espaces aménagés pour les six candidats sont squattés par un seul candidat”.
Par ailleurs, la caravane électorale de Moussa Touati envisage de continuer ses déplacements ce samedi à travers trois wilayas de l’Est : Guelma, Oum El Bouaghi et Khenchela. Tout en avouant la maigre présence des citoyens au cours des meetings animés précédemment, M. Tine suppose que cela est dû à l’essence de notre politique actuelle, jugeant que la campagne vient juste d’être entamée !
Les promesses du FNA
L’orateur a souligné que les projets considérés essentiels par le FNA se résument la justice, le système économique et social, les droits fondamentaux des citoyens et la priorité aux affaires internes.
Questionné sur l’expectative de l’officialisation de la langue amazighe, le FNA compte fonder une académie de la langue amazighe afin de maintenir la culture algérienne. “Ce projet envisage de renforcer l’unité nationale”, a-t-il déclaré. Pour ce qui est de la liberté d’expression, le FNA s’engage à ouvrir le champ audiovisuel pour ceux qui désirent investir dans ce secteur, insistant sur la révision du code de l’information actuel. “Notre idéologie assure à chaque Algérien de s’exprimer librement. Commençons par libérer les médias lourds, la presse écrite et le statut de la presse”, a-t-il ajouté.
D’autre part, notre interlocuteur a axé son allocution sur la jeune frange de la société. “Notre promesse tient essentiellement à cette jeunesse presque négligée.” Evoquant le Service national, le FNA propose un service national de 18 mois réparti sur trois étapes incluant le sexe féminin. “Les trois étapes visent à former nos jeunes dans les différents secteurs et cela pour les intégrer dans la vie active”, a-t-il expliqué
A. Slimani
