Le poulet de chair à 280 DA le kilo

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Le couffin de la ménagère ainsi que le porte-monnaie du père de famille nombreuse sont de plus en plus légers depuis quelques semaines. Les tarifs pratiqués à travers les différents souks de la ville sont pour ainsi dire assez exorbitants. Le poulet de chair s’est envolé pour atteindre les 280 da le kilo, la viande bovine caracole aux alentours de 680 DA, le mouton est tout simplement hors de prix du haut de ses 700 DA. Même les œufs ont atteint des pics jamais observés jusque-là. Pas moins de 13 DA l’œuf ! Le marchand aura beau vous expliquer que les œufs contiennent deux jaunes, l’argument ne tient pas la route devant le prix. La sardine, quant à elle, inutile de demander son prix, elle est hors de portée. Aucun poisson n’est vendu en dessous de la barre des 200 DA le kilo.

Devant cette mercuriale qui a atteint des proportions alarmantes, les Bouiris sont contraints de devenir végétariens. Mais là encore, les tarifs des légumes inspirent aux consommateurs une diète qui ne dit pas son nom. Le chou-fleur affiche 100 DA. Idem pour les artichauts, les petits pois, les courgettes, les poivrons et les piments, la tomate ne rougit plus du haut de ses 70 DA, de même pour la salade. Seuls les carottes et les navets moyennant 40 DA/kg sont relativement accessibles aux moyennes bourses.

Des ingrédients qui avec un peu d’eau pourront faire bouillir la marmite. Quant aux fruits, il est impensable de pouvoir repartir du marché avec quelques spécimens d’entre eux. La preuve des oranges couvertes de boue et de rouille sont proposées à la vente pour 70 DA/kg.

Les plus beaux agrumes eux sont cédés entre 100 et 120 DA. Mais comment penser au dessert alors que le plat principal demeure autant compliqué à concocter.

Hafidh B.

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