Rebaïne fustige la politique de l’importation de la main-d’œuvre

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Ainsi, la candidate du PT a appelé depuis Mascara et Saïda où elle a animé deux meetings la nécessité d’une rupture totale avec la politique actuelle tout en appelant à la consolidation des acquis de la réconciliation nationale : « J’appelle à l’indemnisation de toutes les victimes du terrorisme afin que ces dernières pansent leurs blessures, la charte pour la paix et la réconciliation nationale doit être consolidée par de nouvelles lois. »

Tout en reconnaissant que celle-ci est indispensable pour le développement économique et social de l’Algérie, Louisa Hanoune a réitéré la nécessité de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organisés un référendum national : « Le peuple a le droit d’élire ses représentants démocratiquement et ceux qui siègent actuellement à l’Assemblée ne semblent guère se soucier de la population et si je suis élue je promets que l’assemblée actuelle sera dissoute ça sera mon premier acte. »

Aussi, Louisa Hanoune fera de son leitmotiv « la souveraineté nationale » sa principale arme de campagne : « La souveraineté des institutions de l’Etat est une nécessité pour le développement du pays afin de sortir de la dépendance et du chômage. » Allant dans le même sens, le candidat de AHD 54 dira : « des sociétés viennent investir en Algérie sans créer d’emplois car elles font venir avec elles leur main-d’œuvre alors que la jeunesse algérienne squatte les rues c’est aberrant », avant d’ajouter : « L’Algérie a besoin d’un transfert de savoir-faire et de technologie et non pas de main-d’œuvre et la souveraineté de nos entreprises est fondamental pour aboutir à une économie forte et réduire le chômage. »

Usant d’un discours populiste, Fawzi Rebaïne devant une assistance timide a appelé les citoyens à aller voter massivement tout en rappelant que « la réconciliation nationale est un acquis qu’il faut sauvegarder ».

Depuis Batna, Moussa Touati, candidat du Front national algérien dira que « l’édification d’un Etat de droit est plus que nécessaire. Il faut rompre avec la politique actuelle ». Aussi, il a appelé les jeunes à aller s’exprimer librement le 9 avril : « Vous représentez 70 % de la population et vous êtes la clé qui délivrera l’Algérie Participez au développement de la nation.” Il invitera à l’occasion les citoyens et la jeunesse à accorder leur confiance au FNA.

Depuis Boumerdès, le candidat du mouvement El Islah issu du courant islamiste Djahid Younsi ne changera pas son discours en appelant à la consolidation des acquis de la politique de réconciliation nationale à travers une amnésie générale « l’Algérie doit renouer avec la paix qui est un facteur essentiel pour son développement et clarté pour la réconciliation nationale doit profiter à tout le monde et à l’occasion j’appelle à une amnistie générale pour le bien de la nation ».

Aussi usera-t-il d’un discours à la limite du racisme : « Nous prônons un projet authentique fondé sur les principes de l’Islam comme religion, l’arabe comme langue et l’Algérie comme patrie ». Un discours populiste qui nous fait rappeler bien d’autres. Pour sa part, Abdelaziz Bouteflika a appelé la population depuis Sétif à aller s’exprimer en force le jour du scrutin afin de procurer cette force dont le pays a besoin pour défendre ses positions et mener le pays vers un développement durable : « Votre voix est la seule à pouvoir réaliser tous les projets socioéconomiques et continuer dans la bonne voie tracée jusqu’ici. » Quant à Mohand Said qui était hier à Constantine et Oum El Bouagui, il a réitéré son appel pour « combattre la corruption et donner justice à tous ceux qui en ont été privés tout en assurant une distribution équitable des ressources à tous les Algériens ».

Hacène Merbouti

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