Des hectares de forêts ravagés par le feu

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En ce début d’été, de nombreux foyers d’incendies ont enflammé des hectares de forêts à travers la wilaya de Tizi Ouzou. Les flammes ont consumé hectares sur hectares. Des arbres centenaires de toutes sortes ont été ainsi ravagés en quelque heures seulement ! “Sur une superficie de plus de 2500 hectares carbonisés, embrasés, grillés à ras du sol, il nous faudra un demi-siècle au minimum pour que repoussent ces arbres”, nous apprendra une source autorisée, qui ajoute que ces incendies ont touché violemment des localités de Larbaâ Nath Irathen, Aïn El Hammam, Draâ El Mizan, Frikat, Azazga et Azzefoun, entres autres. Alors pour limiter la catastrophe, hommes et machines de la Protection civile ont investi ces zones embrasées. Pleine de forêts, la wilaya de Tizi Ouzou ne cesse de brûler chaque année. Une wilaya au cœur de la fournaise ! “Et d’ici la fin de l’été, on risque le pire, car le feu a ses alliés : la canicule, la sécheresse, les broussailles et surtout le vent. Ce dernier à lui tout seul le pousse à grande vitesse vers les habitations. Et souvent, à leur retour, les propriétaires des maisons ne trouvent que des cendres !”, se plaignent quelques paysans de plus en plus inquiets par la suite de cette période estivale particulièrement chaude. “Cela fait des années que ça dure et que cela brûle toujours… et quelles sont les solutions pour ne pas être à la merci du feu, à chaque été ?”, s’inquiétent les habitants limitrophes des forêts notamment, des villageois, des estivants… B. Hocine, écologiste, nous donne une réponse rationnelle à la question collective précédente : “Nous sommes en 2005, on doit mettre à disposition des hélicoptères et même des petits avions pour la surveillance des zones à risques, encourager les pompiers par des moyens solides, à l’image de pays comme le Canada par exemple. Et c’est de cette manière que des incendies criminels pourront être prévenus”, avant de faire remarquer que “même des programmes de débroussaillage doivent figurer chez les autorités locales. Il y a aussi le civisme des citoyens, car une simple cigarette jetée inconsciemment dans la nature peut être fatale, et provoquer un désastre écologique et humain !”

S. K. S.

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