Tahar Challal, animateur de campagne, a ouvert le meeting par «Pas de Kabylie sans l’Algérie ni d’Algérie sans la Kabylie», avant de passer la parole à Madjid Ben Yaou, universitaire et coordinateur des associations soutenant le programme du président de la République. M. Ben Yaou avait axé son discours sur trois points essentiels, ainsi résumés «J’appelle mes concitoyens à participer fièrement au vote pour un candidat (Bouteflika) qui a fait ses preuves.
Nous défendons avec joie sa candidature et enfin, nous la soutenons, en tant qu’hommes libres» et d’ajouter : «Nous devons sortir de l’attitude nihiliste». Pour convaincre son auditoire, il posera la question «Pourquoi doit-on voter ?».
Il y répondra en citant quelques réalisations de Bouteflika. Il parlera pèle-mêle, de la réconciliation nationale, des réformes des institutions de l’Etat et d’autres actions mises en branle. Il s’en prendra par la suite, aux partisans du boycott à qui il demandera «une solution de rechange».
Lui succédant, Bachir Ramdhani, secrétaire général de l’UGTA, dira : «Nous nous adressons à cette population avec un programme» avant de citer quelques réalisations et projets pour la wilaya de Tizi Ouzou. La voie ferrée jusqu’à Azazga, le gaz de ville ou les routes sont les grands axes développés par l’orateur.
Prenant la parole à son tour, Tahar Challal s’étalera sur l’effacement de la dette des agriculteurs tout comme il comparera certaines wilayas qui se développent rapidement, à la nôtre qui accuse un grand retard. Ce n’est que vers dix-sept heures que l’Hadi Ould Ali, retenu ailleurs, a fait son apparition. Il commencera par faire l’éloge de la région avant de rappeler l’objet de sa visite. «Si je soutiens Bouteflika, dira-t-il, c’est par conviction». Son discours se voulant apaisant, il appellera à la sagesse. «Notre destin est entre nos mains. Evitons de pousser les gens à replonger dans des évènements douloureux. Les autres wilayas construisent, construisons aussi».
A. O. T.
