« La question de participation ou non aux élections partielles n’est pas encore posée. L’essentiel pour nous est de rejeter la décision de la dissolution des assemblées locales de Kabylie ». C’est en ces termes qu’a répondu Ali Laskri, premier secrétaire national du parti de Front des forces socialistes à la question des journalistes de savoir si son parti participera ou pas aux prochaines élections partielles. Il répondait, en compagnie de Karim Tabbou, secrétaire national chargé à la communication, aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti à l’issue de la marche des élus.Les responsables du FFS ont tenté, à l’aide de juristes, de démontrer que les amendements opérés sur les codes de wilaya et communal « sont anti-constitutionnels ». Ils ont déclaré, à l’occasion, que les actions de protestation vont se poursuivre et que le FFS s’est inscrit dans une logique de « protestation permanente ». Autrement dit, d’autres actions vont se dérouler dans les prochains jours. Les dirigeants du parti parlent d’une manifestation d’envergure pour le 20 août, date anniversaire du congrès de la Soummam. « Nous allons célébrer l’anniversaire du congrès de la Soummam parce qu’il avait notamment préconisé la primauté du civil sur le militaire », a dit Karim Tabbou, qui n’a toutefois pas précisé le genre de manifestations que le parti compte organiser. Quant à l’appel lancé par Saïd Sadi pour une alliance, le premier secrétaire du FFS a répondu simplement que « le FFS ne peut pas être un escabeau pour les autres partis politiques ».
A. B.