L’association des handicapés en veilleuse

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Depuis plusieurs mois, l’association des handicapés de Larbaâ Nath Irathen n’a pas d’activité significative. Le local, situé dans un couloir obscur au premier étage du marché couvert, est la majeure partie du temps désespérément vide. Pendant des années, il constituait un lieu de rencontres et de convivialité pour tous les handicapés de passage, qui trouvaient là des occasions de plaisanter et d’oublier les vicissitudes de la vie. Il servait aussi de lieu de formation, notamment en informatique et distillait régulièrement l’information se rapportant à cette catégorie de la société.

En 1998, l’association avait 1 200 adhérents à travers les communes de Larbaâ Nath Irathen, Aït Aggouacha et Irdjen. Puis, cette association commença à s’essouffler. Elle perdit, on ne sait par quelle entourloupe, le local dont elle avait bénéficié à la rue Djouadi Abderrahmane et qui devait servir de vespasiennes, structure qui pouvait apporter quelques fonds à l’association (Larbaâ Nath Irathen est dépourvue de toilettes publiques et on a souvent vu des personnes se soulager dans des cages d’escaliers. Pour les femmes, c’est un vrai casse-tête. Actuellement, ce local est occupé par un particulier. Aussi, les activités organisées dernièrement pendant la Journée nationale des handicapés prennent des allures de chant du cygne.

M. Achour Abdemeziem, vice-président de cette association, gouailleur et plaisantin, chanteur à l’occasion, veut redynamiser cette structure. Il voudrait que les élections de la nouvelle équipe en septembre prochain mobilise les handicapés de la région pour un nouveau départ.

“On doit se mobiliser, handicapés et parents de handicapés, pour faire valoir nos droits et continuer sur le terrain de nos revendications. On devra reprendre le local de la rue d’en bas pour que l’on puisse l’utiliser à des fins que l’association décidera”, à noter également que l’association a bénéficié de 90 couvertures, dont 60 offertes par la municipalité, qu’elle a distribué aux familles des handicapés.

M. Amarouche

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