Le fugueur retrouvé

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Le jeune T Farhat, adolescent a quitté son domicile familial situé à Tizeggarine, village de Takerboust le mercredi dernier, aux environs de 14 heures sans prévenir personne. S’apercevant de son absence inhabituelle, sa famille donne alors l’alerte dans tout le village. A 23 heures, beaucoup de gens se sont mobilisés et sont allés à sa recherche. Le lendemain matin, soit jeudi, les membres de sa famille, ont signalé sa disparition aux éléments de la brigade de la gendarmerie de Chorfa. De leur coté, ses proches ont organisé des recherches et se sont rendus dans plusieurs wilayas du pays. Au cinquième jour, ses parents et ses amis n’avaient encore aucune nouvelle de lui. Son père l’air dépité nous a confié : “Ferhat était un élève très doué, qui n’a point de souci ni de contraintes’’. Elève en deuxième année secondaire, dans la classe scientifique, Farhat est connu pour sa conduite exemplaire au lycée et pour son excellent parcours. En dehors du milieu scolaire, il compose des poèmes et il dessine beaucoup. Un de ses enseignants a accepté de nous parler de lui : “J’ai été son enseignant au CEM, il m’a vraiment impressionné par ses qualités et capacités intellectuelles’’. Ses camarades, eux, sont toujours sous le choc. I.N, son ami intime nous confiera : “Farhat est un jeune très discret, et il ne fait que ce qu’il pense. Parfois, c’est un aventurier qui peut aller en dehors de ce que l’on peut admettre comme raisonnable’’. Il est à signaler que le jour de sa disparition, il était muni de sa carte d’identité nationale, et d’une somme d’argent. Selon des témoignages, il a été aperçu muni d’un cartable. Pour rappel, le jour même, soit jeudi matin, une nouvelle a circulé dans le village au sujet de son apparition à El Harrach, où ses proches se sont rendus, mais vainement. Dimanche cependant, dans l’après-midi, le jeune fugueur a donné de ses nouvelles en téléphonant à ses parents. Il serait à Oran où ses proches ont décidé d’aller le chercher, un happy-end qui met un terme a cinq longues journées d’angoisse.

Brahim B.

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