Les hospitalo-universitaires en grève de trois jours à partir d’aujourd’hui

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« Cette démarche est retenue pour montrer leur maturité vis-à-vis de la population et pour ne pas prêter le flanc à une accusation de manipulation politique », affirment les organisateurs de ce mouvement, qui ajoutent que « cela fait plus de deux ans que nous protestons pour satisfaire nos revendications qui sont purement socio-profesionnelles ».

Cette action sera suivie d’une assemblée générale pour l’évaluation de l’état des lieux de cette grève et pour décider des trois jours à venir, au cas où les responsables concernés continuent à tourner le dos à leur doléance.

Décidé à la majorité absolue, lors de la dernière assemblée générale tenue à l’amphithéâtre de Pierre et Marrie Curie (CPMC) d’Alger, ce mouvement de contestation intervient afin « de dénoncer le fait que le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière n’a pas tenu sa promesse relative à l’octroi de la rétribution de la santé publique à cette corporation », déplorent les maîtres-assistants, les docents et les professeurs en science médicale.

Rappelant toutefois, que les hospitalo-universitaires avaient obtenu un échéancier et un nouveau procès verbal, qui a été déposé le 21 janvier dernier, au niveau de la direction générale de la Fonction publique. Ils avaient par la suite accordé aux responsables concernés un délai de trois semaines, pour l’application de ce décret.

Chose qui n’a pas été faite et qui a mi les hospitalo-universitaires en colère contre la tutelle du fait que le ministre n’a pas tenu sa promesse.

En ce qui concerne la grève illimitée dans l’enseignement supérieur, le Pr. Rachid Belhadj, SG du (Snmasm), a affirmé qu’elle se poursuit toujours et menace en outre de boycotter les cours, s’ils n’auront pas gain de cause.

Le Syndicat national des psychologues (Snapsy) envisage, par ailleurs, d’observer des grèves cycliques à partir du 18 avril prochain.

A titre de rappel, la plateforme de cette entité syndicale s’articule autours de : « L’élaboration d’un statut particulier en collaboration entre le partenaire social et l’administration, la mise en place d’un système indemnitaire en harmonie avec les conditions particulières liées à l’exercice de la profession de psychologue, la régularisation de la situation administrative du personnel contractuel, ou en activité sous contrat pré-emploi, garantir le droit à la promotion dans le déroulement de carrière du psychologue, assurer l’équipement dans les salles de visite, garantir aux psychologues le droit de représentativité au sein des conseils d’administration, et autres conseils scientifique et médical ».

Lemya Ouchenir

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