La Dépêche de Kabylie : Depuis quand tu évolues à l’Itihad Riadhi Li Balladiat Illiltène (IRBI) ?
Amazigh Oudjaoud : C’est ma deuxième saison consécutive au club, mais en tout, j’en suis à ma troisième année au sein de l’équipe des athlètes d’Illiltène.
Quelle est ta spécialité ?
Je fais du 1200 m et 2000 m dans le demi-fond en course de résistance. Au sprint, course de vitesse, je fais du 80 m, 100 m et le 250 m haies. A cela on peut ajouter le saut en longueur et le lancer du poids.
Un sportif polyvalent quoi ?
Effectivement, je ne me suis pas encore spécialisé, je suis encore en catégorie minime, il faut attendre que je passe en cadet et juniors. En plus je fais confiance à mon talentueux entraîneur, Chikh Ali, c’est à lui de voir. Cela se fera sans doute selon ma progression sur le terrain.
Vous avez obtenu des prix récemment ?
En catégorie école, en 2005, j’étais vice-champion de wilaya, puis en 2008, j’étais classé 4e au championnat d’Algérie à Constantine. A cela, s’ajoutent plusieurs médailles dans des cross occasionnels, notamment à Tizi Ouzou où j’ai eu le troisième prix cette année, à Iferhounène où j’ai eu la deuxième place…
Vous avez un rêve particulier dans ce domaine ?
Oui, comme tout sportif, je rêve d’être un jour recordman du monde ?
Ce n’est pas trop au stade où vous êtes ?
Oui, mais j’espère que cela viendra avec le temps et le travail. Je crois qu’il faut se référer aux grands et rêver de devenir un jour un champion. La jeunesse sans rêve et sans espoir n’aura pas de punch. La vitalité est dans la jeunesse.
Merci Amazigh !
Merci pour cet entretien, je voudrais seulement dire, si vous me le permettez, qu’il faut laisser les jeunes athlètes travailler, les aider afin d’inscrire leur rendement dans le durable.
Propos recueillis par Antar Boufatis
