Depuis sa création, l’association Les amis de Krim Belkacem d’Aït Yahia Moussa n’a cessé d’activer afin de reconstituer toute l’histoire de celui qui a signé les accords d’Evian qui ont mis fin à une colonisation de 132 ans.
Certes, cette association réussit à organiser des commémorations telles celles du 19 Mars, “Journée de la victoire”, et le 18 octobre coïncidant avec l’assassinat du lion des djebels, mais elle veut relever un autre défi qui est l’organisation d’un colloque international sur Krim Belkacem. A commencer par la revendication de classer le musée portant le nom de Krim Belkacem au patrimoine national. Pour celle-ci, nous avons appris qu’elle a été acquise car El Hadi Ould Ali, directeur de la Culture, l’a déclaré le 19 mars dernier. Pour Omar Moussi, président de l’association Les amis de Krim Belkacem, l’organisation d’un colloque historique sur le parcours du signataire des accords d’Evian à Alger est un projet à réussir. “Nous allons faire tout pour que cet événement ait lieu dans la capitale. Il faut lui donner un cachet de grande envergure. Nous allons solliciter l’aide de l’Etat car cela demande beaucoup de moyens”, nous a confié Omar Moussi. L’initiative est à encourager car Krim Belkacem mérite plus qu’un colloque. D’autres voix demandent la construction d’un mémorial à Aït Yahia Moussa à la mémoire de Krim Belkacem à l’image de celui réalisé à Tizi Gheniff et dédié au colonel Ali Mellah. D’autres personnes espèrent que l’Etat, notamment le ministère des Moudjahidine, participe et mène à bon port l’idée de réaliser à Draâ El Mizan le monument des cinq colonels : Krim Belkacem, Ali Mellah, Amar Ouamrane, Salah Zaâmoum et Slimane d’Hilès (encore en vie) car cette stèle patine depuis maintenant dix ans.
Amar Ouramdane