A la satisfaction des automobilistes, les travaux de bitumage de la RN 9 ont repris mais hélas pour eux, ils créent des perturbations dans la circulation.
A titre d’exemple, pour venir de Kherrata à Béjaïa, il faut deux bonnes heures au lieu de la moitié habituellement.
Ces travaux sont à l’origine de ce retard notamment à Darguina où une chaîne de véhicules se forme d’un côté comme de l’autre de la route et dans la station balnéaire d’Aokas, c’est carrément une suffocation à partir de la station d’essence jusqu’au village de Tala Khaled, situé juste après le tunnel. C’est de ce côté là que les travaux de bitumage sont réalisés, et les quelques policiers affectés à la régulation de la circulation n’ont pu rien faire, et cet embouteillage a duré dans la matinée du mercredi, une bonne demi heure pour un trajet ne dépassant pas les trois kilomètres. Si le goudronnage de quelques kilomètres de route perturbe à ce point la circulation, qu’en sera-t-il lors des travaux d’élargissement du tunnel étant donné que l’ex-RN 9, laquelle s’est affaissée il y a quelques années de cela, n’a pas été rouverte alors qu’il suffisait de creuser pour aménager une nouvelle route à la place de l’ancienne, ceci sur la distance concernée qui est longue de moins de deux cents mètres. Si cela avait été fait, l’ex-RN 9 aurait amplement servi de route d’évitement de ces travaux et ces embouteillages n’auraient probablement jamais eu lieu. En tous les cas, il n’est pas trop tard pour étudier sa faisabilité laquelle peut être jumelée au projet de réalisation du confortement de la partie de la montagne affaissée.
A. Gana
