A cet effet, le président dira : « Nous allons mettre en place toutes les conditions nécessaires afin d’offrir aux intellectuels une place honorable et digne ainsi que des moyens favorables pour qu’ils s’associent aux générations d’avant-garde de l’Algérie dans l’édification du projet de société maghrébine que nous songeons réaliser collectivement ».
Et de poursuivre : « L’occasion leur sera offerte de servir de façon positive le Maghreb arabe et de contribuer, d’une façon ou d’une autre, à son progrès et à sa prospérité », faisant référence à Ben Badis et aux martyrs qui rêvaient de voir ce projet se concrétiser.
Sur ce volet, le président dira que « Ben Badis croyait en l’unité identitaire, linguistique, culturelle, religieuse, historique et en l’association de destin des peuples des pays du Maghreb qu’il considérait comme un seul pays et leurs populations un seul peuple. »
Tout en soulignant que « le peuple a participé à enrichir l’esprit et l’entendement maghrébin et universel » il en estime que » le fait de suivre l’ère ne signifie pas le rejet de notre passé et le reniement de nos illustres savants et de nos origines ou de minimiser notre rôle dans l’édification de l’unité du Maghreb ».
Dans ce registre, il dira : « Cette unité ne relève pas des simples mécanismes, institutions, partis, médias, liberté d’expression, droits de l’homme et société civile dans chacun des pays du Maghreb, mais signifie une culture commune, diversifiée et riche, il faut changer de comportement en respectant autrui, l’acceptation de la diversité et des différences et verser davantage dans le dialogue » tout en garantissant la liberté d’expression et de la pensée.
Dans cette optique, le président a appelé la jeunesse algérienne à « acquérir la science et la connaissance bases de développement de toute nation ». Aussi, le président a énuméré tous les acquis de l’Algérie dans divers domaines ainsi que les étapes traversées pour l’instauration d’un climat de paix, de sérénité, tout en saluant « les efforts considérables ainsi que les sacrifices fournis par le peuple algérien durant son passé pour que le pays reste debout et aille vers un avenir meilleur, florissant et loyal en acquérant une expérience unique ». Et de poursuivre : « Nous sommes conscients que cette expérience doit être enrichie, fourragée, développée et mérite d’être soutenue et préservée pour atteindre les objectifs de l’affermissement et du développement et afin de rester attaché au bien-fondé, tout en étant conscients de la nécessité de se hisser aux exigences de l’époque et de la modernité prescrites par la mondialisation. »
Hacène Merbouti