Les crues de l’oued Soummam, enregistrées la semaine dernière, quoique pas très impétueuses ont inondé une multitude de cultures maraîchères réalisées sur une bande étroite jouxtant le lit majeur du fleuve.
Les victimes de cette défluviation subite du cours d’eau, consécutive à de fortes précipitations notamment sur le chapelet de versants drainés par le cours d’eau sont des fellahs saisonniers pratiquant une agriculture d’appoint en faisant pousser des légumes de saison. “C’est près d’un demi hectare de cardes et d’épinards qui est submergé par la vase et donc quasi-irrécupérable”, se désole un agriculteur de la région d’Akbou. “Depuis une semaine, je m’affaire à sauver ce qui peut encore l’être et je ne suis pas encore au bout de mes peines”, témoigne, flegmatique, un autre maraîcher de Seddouk qui, à l’image de ses pairs d’infortune, n’a réalisé l’ampleur des dégâts qu’à la décrue.
N. M.
