C’est donc le 10 juillet dernier que l’interdiction du sachet noir, décidée par le ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, est entrée en vigueur. Quand on parle du sachet noir, il faut entendre le sachet en plastique noir, destiné au transport des denrées alimentaires : les autres types de sachets noirs, comme le sac poubelle sont toujours autorisés. Et puis, on pourra toujours utiliser le sachet noir (blanc, rouge ou jaune) pour l’emballage des produits de quincaillerie ou les vêtement. Mais est-on sûr que les produits toxiques contenus dans le sachet en plastique noir ne passent pas, par contact, dans l’organisme humain ? Le vêtement, comme le pain ou le fruit, ne s’imprègne-t-il pas, par exemple, de l’arsenic contenu dans le plastique ? A la longue, ne risque-t-il pas d’être absorbé par la peau, de se fixer dans les ongles ou les cheveux ? Des analyses devraient être faites pour fixer une fois pour toutes, le consommateur ! Bref, on ne verra donc plus des gens transporter du pain, des fruits ou de la viande dans le sachet noir ? Rien de moins sûr, dans la mesure où des commerçants possèdent encore des stocks de sachets noirs et qu’ils ne vont pas, comme on s’y attend les détruire, ainsi que l’exige le nouveau règlement, pire, des usagers ont leurs propres stocks : Pour conserver le pain ou d’autres denrées, pour congeler, pour emballer des sandwichs… Il y a même des gens qui utilisent comme sacs les sacs poubelles qui ont l’avantage de posséder des ficelles pour fermer, notamment les grand sacs, pratiques, notamment dans les campagnes, pour emmagasiner la semoule, les pâtes et les légumes secs ! Une campagne d’information sur les dangers du sac en plastique serait la bienvenue !
S. Aït Larba