Une patrouille de la Gendarmerie nationale a échappé de justesse à un attentat à l’explosif, hier vers midi, à mi-chemin entre Zemmouri et Legata, situé à 25 km à l’est de Boumerdès.
Alors qu’elle venait d’emprunter l’axe routier sus-mentionné, ladite troupe de gendarmes fut surprise par le souffle de la bombe artisanale.
Enfouie aux abords de la chaussée, non loin d’une ferme, a-t-on indiqué, ladite bombe a été actionnée, selon toute apparence, par un commandos de la faction sanguinaire locale. Les éclats de l’engin infernal ont partiellement détérioré la voiture d’un villageois. On ne déplore, heureusement, aucune victime. L’attaque d’hier survient, quatre jours après l’explosion d’une bombe artisanale dans la contrée de Chabet El Ameur, précisément, au douar Lâazaven. Actionnée, par les terroristes, non loin du siège de la garde communale locale, la bonbonne meurtrière a mortellement blessé une femme. Un enfant de sept ans a été également atteint aux jambes par les éclats du même engin infernal.
La horde sanguinaire locale venait, alors, de récidiver, puisque une semaine auparavant, une patrouille policière a été prise pour cible, sur l’axe routier avoisinant qui relie Timezrit aux Issers, bilan de l’acte, 1 mort et deux blessés.
Ces coups sont attribués, selon des informations recoupées, aux islamistes d’El Farrouk, El Ansar et El Akram dont plusieurs éléments seront jugés par contumance, lors de la prochaine session criminelle de Boumerdès dont l’ouverture est prévue samedi prochain.
Salim Haddou