La commémoration du 20 Avril, cette année, s’est passée dans le calme et la sérénité à la ville de Tizi-Ouzou. Hormis la marche des étudiants du MAK, qui a pu rassembler quelques centaines de marcheurs, dont l’esprit de la manifestation est sorti du cadre du 20 Avril, Tizi-Ouzou a vécu normalement cette date symbole à toute la région. Des festivités ont eu lieu à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, ou des centaines de jeunes s’agglutinaient pour visiter les stands d’exposition retraçant les événements de 1980 et 2001, sous les airs des chansons du rebelle Matoub Lounès. Il faut signaler aussi que la population scolaire et universitaire à l’échelle de la wilaya, a débrayé à l’accoutumée en ce jour du 20 avril et dans certains lycées des activités culturelles ont émaillé et meublé la journée.
A la maison de la culture de Tizi-Ouzou, le programme de conférences a été suivi par de nombreux citoyens. Une conférence sur l’apport de la presse au combat identitaire a été animée par des spécialistes et a suscité un débat riche et fructueux. La conférence de Youcef Marahi a rassemblé des dizaines de jeunes militants de la cause, tout comme celles de Rachid Mokhtari et de Kamel Amarni. L’autre conférence qui a atiré aussi le public n’est autre que celle de Mouloud Lounaouci intervenant en sa qualité de militant de la cause. La pièce de théâtre Sinistri, dont les textes sont traduits par l’illustre dramaturge Mohia, a replongé le public dans les années 1980.
B. T.