“Je chante chaâbi pour sauvegarder le patrimoine”
l Avec sa tenue traditionnelle, Lahlou Khamis (49 ans) interprète Hadj M’Hamed El Anka : » Je me suis retrouvé à chanter en kabyle et en arabe el Hadj M’hamed el Anka, par amour du chaabi. D’ailleurs, je me suis retrouvé a la croisée des chemins, car ce style est très difficile à suivre. C’est aussi un patrimoine populaire que nous devons sauvegarder.” Lahlou est très sollicité pour des soirées chaabi, mais il n’a pas encore enrigistré. Interrogé sur ses idoles, il répondra que son choix est varié, tout en mettant l’accent sur El Hadj M’hamed El Anka, Dahmane El Harrachi, cheikh El-Hasnaoui, Lounis Ait Menguellet, Slimane Azem, Matoub Lounes. » Lorsque je me retrouve seul à chanter, je mène un combat pour maîtriser, mais lorsqu’il y a des musiciens qui me secondent, je me retrouve dans mon style de chaabi « . Libre d’esprit, Lahlou Khamis est de ceux qui ont été formés et éduqués par l’école de la vie.
A. Ch.