Sanglante matinée à Beni Douala, petite ville distante d’une vingtaine de km au sud-est de Boumerdès. Hier, vers 8h, la cité – Cnep, située à moins de 200 m du centre-ville précité, a été le théâtre d’une attaque à l’explosif, qui a coûté la vie à un soldat de l’ANP et blessé deux personnes civils, membres d’une même famille.
Pou un résidant au dit-quartier. “Rien n’indiquait qu’un énième drame allait se produire, à cet instant précis”. Soudain, une forte explosion s’est faite entendre.
Au volant de sa voiture de type Clio, un adjudant de l’ANP en tenue civile fut mortellement touché par la déflagration d’une bombe artisanale, actionnée à distance, comme à l’accoutumée, par un commando de l’ex-GSPC. L’engin de mort a été apparemment enfoui, quelques instants auparavant, par les terroristes aux abords de la chaussée. Les éclats de la bonbonne meurtrière ont aussi gravement blessé deux jeunes, frère et sœur, respectivement prénommés Nadir et Kahina. Le militaire a succombé aussitôt à ses blessures. Les deux autres victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital de Thénia, a-t-on indiqué.
Une fouille effectuée, juste après, par une patrouille des forces locales de sécurité aura permis, au même endroit, de découvrir une autre bombe artisanale dont le fonctionnement a été aussitôt interrompu, selon une technique appropriée. Des sources proches de la police judiciaire locale, indique que cette attaque à l’explosif est l’œuvre de la même horde sanguinaire qui a tenté de s’en prendre avant hier à une patrouille de la Gendarmerie nationale du côté de Zemmouri. Trois jours auparavant, et ce dans des circonstances presque identiques, une autre bombe artisanale avait mortellement blessé une femme à Chabet El Ameur. la vigilance est toujours recommandée.
Salim Haddou