De plus en plus, la ville de Draâ El Mizan est non seulement fréquentée par ses habitants, mais aussi par tous ceux qui viennent des villages et des communes voisines telles Frikat et Aïn Zaouia. Nous nous intéressons aux cybercafés. A Draâ El Mizan, il existe au moins cinq cybercafés, mais ces derniers temps, force est de constater que le nombre d’utilisateurs de ce moyen a presque doublé.
Dès 10 heures du matin, jusqu’aux premières heures de la soirée, des files de jeunes se forment devant ces lieux. “Nous n’avons rien compris à ce phénomène. Pourtant, c’est le même nombre de cybercafés d’il y a une année sauf peut-être que l’un d’eux a fermé”, nous a fait savoir un gérant. Et d’ajouter : “Ce sont ceux qui viennent des villages qui créent ce déficit en postes. Et puis, n’oubliez pas que c’est la période de la remise des projets par les élèves. Parfois, ces derniers ne maîtrisent pas cet outil si bien qu’ils perdent assez de temps pour réaliser ce qu’ils désirent”.
Quotidiennement, il faut attendre des heures pour voir un poste libéré. “J’ai fait la chaîne depuis deux heures. Aucun n’est sorti”, nous a dit un internaute. Il faut dire que ce moyen est utilisé aussi bien par les garçons que par les filles. Bien que l’ADSL ait fait son entrée depuis des années, il nous semble que peu de citoyens ont pu accéder à l’Internet. D’ailleurs, il suffirait juste faire une virée à l’agence de l’Actel pour être surpris de la non-satisfaction des usagers en lignes et en modems.
“La demande dépasse largement l’offre”, avons-nous entendu chez les clients qui attendent que le nombre de lignes passe au double ou au triple. En définitive, il est temps de prévoir des solutions pour régler ce problème.
Amar Ouramdane
