Cet événement scientifique, 2e workshop, se veut, selon les organisateurs, un prolongement du 1er workshop sur la normalisation, le numérique et le e-learning tenu l’année dernière. Prendront part au colloque, plusieurs universitaires et chercheurs (linguistes) des différentes universités du pays (Annaba, Tizi-Ouzou, Oran, Béjaïa, Batna, Tlemcen, Jijel, Constantine) auxquels se joindra des universitaires et spécialistes qui viendront de Tunisie, du Maroc, du Niger, de France, d’Espagne et de l’Arabie saoudite. Trois jours durant, les chercheurs vont aborder les différentes questions inhérentes à la problématique du colloque.
Autrement dit, il s’agit d’aborder les TICE, dont l’enseignement en ligne, en tant que concept de manière générale, de voir comment elle peuvent s’appliquer aux langues de grande diffusion déjà présentes sur le Net et, enfin, d’évaluer les conditions requises en matière de démarches d’apprêtement linguistiques (syntaxe, lexique, phonétique, textes, graphies…) de tamazight afin de faciliter la diffusion de son enseignement sur le Net. Ce qui consistera donc de manière plus explicite, à tenter de répondre aux interrogations relatives à l’impact des TIC : Peuvent-elles jouer un rôle dans l’enseignement et l’apprentissage des langues ?
Favorisent-elles l’exploration, la découverte et la communication structurelle ?
Pour un souci de plus de résultats probants, ce deuxième workshop sera organisé de manière à favoriser les présentations scientifiques consacrées aux recherches sur les TIC et à leurs usages dans les processus éducatifs, notamment celui de l’apprentissage d’une langue. Outre, une demi-journée sera consacrée à la rencontre entre praticiens, de façon à permettre aux différents chercheurs, un échange autour d’une conférence invitée, d’une table ronde et de présentations affichées qui donneront lieu à des discussions. Aussi, une journée sera consacrée à des ateliers et des tutoriaux pour diffuser les résultats et autres connaissances des recherches récentes. Les différents événements et autres rencontres scientifiques consacrées à la langue et culture amazighes, notamment par le HCA, le CNPLET, sont louables et à saluer. Néanmoins, il est à signaler que durant ces rencontres intéressantes et utiles, par ailleurs, à plus d’un titre, on voit rarement des étudiants en langue et culture amazighes y participer.
Pourtant, les moyens de transport ne font pas défaut. Tout de même, certains, animés par la passion pour la langue et la culture, se débrouillent et à leurs frais pour prendre part à ces activités scientifiques. Il s’agit juste de faire un effort de coordination entre les départements et les organisateurs des séminaires, colloques et autres rencontres.
Kessi Ahmed