»300 à 400 terroristes encore en activité »

Partager

Selon le président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme, Farouk Ksentini qui était jeudi dernier l’hôte du forum El Moudjahid,  » Le nombre de terroristes restés au maquis est estimé entre 300 et 400 individus  » tout en indiquant que  » l’Etat est prêt à les accueillir si ils venaient à déposer les armes, et de faciliter leur réinsertion « .

Ainsi, Farouk Ksentini a fait appel au président de la République pour une amnistie générale « J’espère que le président Bouteflika ira dans le sens de l’application de l’amnistie générale et cela dans le cadre de la réconciliation nationale afin de rompre totalement avec la violence et renouer avec la paix et la sérénité  » avant d’ajouter  » l’amnistie générale et seule garante d’un retour vers un climat prospère et de quiétude « . Néanmoins, Farouk Ksentini dira que  » cette loi sera soumise à deux conditions, d’abord la nécessité que les terroristes déposent les armes et se repentir et la seconde condition est que ce projet soit soumis à un référendum populaire « .

Rappelons que le président de la République a évoqué le sujet à maintes reprises durant sa campagne électorale  » cette loi doit être soumise à l’approbation du peuple et lui seul pourra en décider « .

Abordant la réconciliation nationale, il dira  » qu’elle ne doit omettre personne et qu’elle doit être approfondie et cela est réalisable « . Tout en indiquant  » que la réconciliation nationale n’a ni vainqueur ni vaincu et que toutes les violences ainsi que les conflits qui ont éclaté dans le monde se sont parachevés par une amnistie générale. » Tout en qualifiant cette démarche de  » démocratique « .

Sur un autre volet et abordant la question du respect des droits de l’homme en Algérie, le président de CNPPDH a estimé que  » les droits de l’homme sont beaucoup plus respectés encore que naguère et ils le seront davantage, si nous fournissons plus d’efforts, et le statut de la femme doit être pris en charge et lui assurer ses droits les plus fondamentaux « .

Hacène Merbouti

Partager