Les zones sensibles sous haute surveillance de l’ANP

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Alors que les forces de l’ANP quadrillaient la zone sensible de Mizrana où un (autre) terroriste a été abattu, avant-hier jeudi, d’autres factions de l’armée s’étaient redéployées dans les monts s’étendant de Béni Amrane à Chabet El Ameur. Guidées comme par un rituel, là aussi, les troupes de l’ANP ont pilonné de nombreux coins suspects. Les frappes de l’artillerie classique se sont concentrées sur les massifs de Sidi Mghit, Tiza et Djerrah, puis de Ammal.

On y soupçonnait encore la présence de tanières des serriates sanguinaires de l’ex-GSPC, dont l’une d’entre elles avait planifié la récente attaque à l’explosif où une personne ce trouvé la mort et deux autres ont été gravement blessées.

Moins d’une semaine auparavant, un ratissage effectué dans les maquis avoisinants avait permis la destruction de deux autres casemates. Même bilan pratiquement enregistré dans les monts d’Ath Boudoukhane et Iaâzaven.

Ripostant là aussi à une attaque terroriste à la bombe artisanale, au cours de laquelle une femme a été mortellement blessée, les soldats de l’ANP ont désamorcé, suite à la démolition de deux refuges de l’ex-GSPC, plusieurs bombes artisanales.

A l’intérieur de l’une des casemates découvertes, on a trouvé une quantité de produits entrant dans la fabrication de bombes, en plus d’un lot de médicaments et une quantité de vivres et d’effets vestimentaires.

Le travail d’investigation policière qui s’ajoute à ces ratissages non stop de l’ANP en Kabylie aura permis encore ces dernières semaines d’annihiler la nuisance de l’islamisme armé.

Salim Haddou

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