Un village sans transport en commun

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Les habitants du village Ihayounnène, situé à sept kilomètres du chef-lieu de la commune d’Amizour, revendiquent l’ouverture d’une ligne de transport en commun le plus vite possible. Ihayounnène est au bout d’une série de sept villages (Tiremannine, Iharkane, Amayas, Aït Mana, Ikharbanne, Tala Amar pour arriver enfin à Ihayounnène) et le nombre de ses habitants dépasse les deux mille personnes. Vu que la région est démunie de tout centre de loisirs, les citoyens sont obligés de faire sept kilomètres à pied pour arriver enfin au centre-ville d’Amizour. Ajouter à cela, les écoliers qui rejoignent leur collège essoufflés. Les pères de familles n’échappent pas à ce désagrément. Le matin, à pied et le soir, au retour, ils déboursent la somme de 150 DA en taxis collectifs. Les associations de ces villages ont sans cesse sollicité les autorités concernées afin de résoudre ce problème depuis juillet 2005. En février 2008, un propriétaire d’un fourgon de 15 places sollicite, en vain, la direction des transports pour lui accorder une ligne ihayounnène-Amizour.

Atmane Mehdi

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