Les trois chaînes de l’Entreprise nationale de télévision (ENTV) ont été mobilisées hier soir pour accueillir la sixième Nuit des Fennecs d’Or placée sous le haut patronage du secrétaire d’Etat à la communication, Azeddine Mihoubi et du directeur général de la télévision, Abdelkader Oulmi. Ce rendez-vous revient chaque année pour décerner des prix aux meilleurs produits cinématographiques algériens tels du monde arabe. A l’occasion, plusieurs figures artistiques algériennes et syriennes ont été honorées dans la nuit de jeudi, où le premier prix est revenu à la série Indama tatamaredh el akhelaq ; la production qui a réuni des comédiens algériens et syriens, a noté que ce film a eu la majorité des prix du festival : le prix du meilleur rôle masculin et meilleur rôle féminin sont revenus à deux figures syriennes : Kinda Hana et Bassim Yakhour. En outre, concernant l’Algérie, le prix du meilleur réalisateur a été décerné à M. Mohamed Hazourli pour son film El badhra II. Ainsi d’autres prix de projection de films de générique, et les seconds rôles féminins et masculins se sont vus attribués des femmes d’or. Cette sixième édition a évoqué la mémoire de la comédienne « Douja » que le public algérien a perdu depuis quelques mois, et récompensé l’acteur syrien Bassam Kussa et l’actrice égyptienne Boussi pour leurs meilleurs produits cinématographiques. En outre, la direction des Fennecs d’Or a annulé la remise du prix de meilleur décor et le vote du public à travers les SMS. Ainsi, une question se pose : pourquoi ?
Ouerdia Saït