Située dans une zone idéalement choisie au vu de sa proximité avec d’autres unités de production, notamment celles spécialisées dans l’agro-alimentaire, le terrain retenu par les autorités locales ne pourrait qu’offrir le cadre idéal pour lancer des activités.
De plus, durant toutes ces années, un grand effort à la réalisation des voies d’accès à l’intérieur de la zone délimitée par l’organisme chargé de la gestion des zones d’activité a été consenti. Les accès crées sont goudronnés, en plus de la prise en charge de certains aspects essentiels pour mettre au point un plan d’investissement dans les différents créneaux, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de créer de petites et moyennes entreprises. En fait, il s’agit de l’acheminement de l’électricité, du gaz de ville et enfin la réalisation d’un réseau d’assainissement. Toutefois, en dépit de tout ce qui a été entrepris, les bénéficiaires des lots attribués n’arrivent toujours pas à créer une véritable dynamique pour relancer l’activité économique à Boghni, déjà affectée par la baisse de régime enregistré dans ses usines qui ont fait la notoriété de la région dans le passé.
De ce fait, ceux qui ont déjà construit des hangars ou ayant aménagé de larges espaces pour démarrer une activité sont confrontés à des difficultés, même si certains d’entre-eux affichent des ambitions pour l’avenir.
Au demeurant, ce qui est sûr, la création de la zone d’activités n’a pas résolu le problème du manque d’investissement, certainement à cause de la conjoncture économique défavorable que connaît la Kabylie et la compétition déloyale que connaît le marché, à l’exemple de celle exercée par les pays asiatiques. En somme, la résorption du chômage dans la région n’est pas pour demain, puisque les investissements, s’ils existent, se font à un rythme très lent.
M. Haddadi