Club scientifique et culturel «Les Amis du livre» Une semaine culturelle réussie et un avenir prometteur

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Un mois à peine après sa création, le club scientifique et culturel «les Amis du livre» du campus d’Aboudaou de l’université de Béjaïa a réussi le pari d’organiser une semaine culturelle riche et variée à l’occasion des Journée mondiales du livre et du 29e anniversaire du Printemps berbère d’avril 1980. En plus de l’animation théâtrale, il y a eu des projections de films et de documentaires, du gala musical et de la tombola ; les thèmes principaux des conférence et des tables rondes ont tourné autour de la promotion du livre sous toutes ses formes, des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle ainsi que de la promotion de la culture berbère puisqu’il s’agissait aussi de la célébration du 29e anniversaire du Printemps berbère.

Toutefois, il est utile de signaler que l’objectif principal de ce club universitaire, composé d’étudiantes et d’étudiants pleins de volonté, est d’instaurer la culture du «livre à la main» au sein de la communauté universitaire, une initiative à louer mais aussi un grand défi à relever. Pour en revenir à cette manifestation culturelle qui a duré toute semaine, elle a été clôturée le mercredi 22 avril 2009 par une conférence-débat animée par Tahar Ould-Amar, chef du bureau de Bouira de la Dépêche de Kabylie et auteur du roman en langue kabylie «Bururu». Cette communication a eu pour thème «La littérature d’expression amazighe». Tahar Ould-Amar remontera au temps où seuls les marabouts détenaient le savoir, ensuite à la période des «Pères blancs» durant l’époque coloniale avant le «début» et la naissance de la littérature d’expression amazighe. Le conférencier insistera sur le fait que, de nos jours, c’est surtout la création qu’il faudra encourager. Il fera un bref passage sur l’existence, dans un passé récent, de l’Hebdo n’Tmurt, un journal qui n’a, malheureusement, pas pu continuer à paraître.

Par contre, Tahar Ould-Amar déclarera être optimiste quand à la réussite du cahier hebdomadaire en tamazight de la Dépêche de Kabylie, «Aghmis n yimazighen» qui paraît chaque lundi, surtout de par son contenu qui, contrairement aux précédents essais, traite carrément l’information en kabyle plutôt que de se «cantonner» dans la culturelle. Enfin, Tahar Ould-Amar encouragera les étudiants de Tamazight à créer. Quant au club scientifique et culturel «Les Amis du livre» du campus d’Aboudaou, il doit être encouragé car cela réchauffe le cœur de voir de génération actuelle d’étudiantes et d’étudiants prendre des initiatives de ce genre.

Amastan S.

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