Ainsi, depuis le mois d’octobre, et à raison de deux jours par semaine, (samedi et jeudi), les psychologues reçoivent, gratuitement, faut-il le préciser, des patients pour des consultations sur des sujets relevant de leur domaine. “Il s’agit, dans la majorité des cas, d’enfants en difficulté scolaire ou de personnes de tous âges, souffrant de problèmes relationnels. Les familles entières (enfants et parents) ou des couples sont, plutôt rares”, nous dit une psychologue. “Certains d’entre eux, informés par voie d’affichage, se présentent spontanément au bureau alors que d’autres sont orientés par des médecins” ajoute-t-elle.
Hormis les consultations effectuées sur place, la cellule continue la campagne de sensibilisation scolaire où elle rencontre les élèves et le personnel. Parallèlement à ces activités, il a été instauré un groupe de parole, ouvert pour le moment, avec le personnel de la Maison de jeunes mais qui, le cas échéant, “pourrait être élargi à tous les citoyens qui désireraient en faire partie”. Lors de ces rencontres, il s’instaure un débat où les présents s’expriment librement, sur des sujets, préalablement choisis. Bien que des thèmes tels “la non-violence” ou “l’estime de soi”, soient souvent proposés par les psychologues, il n’empêche que les groupes pourraient faire des propositions sur les sujets qui les intéresseraient, éventuellement. Quant à la consultation de ce genre de thérapie, elle est, pour certains, synonyme de maladie mentale. Lorsque le besoin s’en fait sentir, on préfère consulter ailleurs, loin des regards indiscrets. Ce qui expliquerait le manque d’affluence, au niveau de la cellule d’écoute. On relève cependant, que “les gens viennent de plus en plus nombreux. Nous attendons que des psychologues bénévoles se manifestent pour nous permettre d’ouvrir un cabinet, tous les jours de la semaine”, conclut notre interlocutrice.
A. O. T.
