Une occasion qui a permis d’évoquer les questions d’actualité économique et d’analyser ainsi les perspectives qu’offre le nouveau mandat présidentiel dans ce domaine. L’accent a été mis en outre, sur la situation économique de pays, le problème du chômage qui affecte de plein fouet notre jeunesse, ainsi que l’exclusion sociale. Des maux qui sont mis sur la table du gouvernement pour les décortiquer, dira M. Maleki, représentant de l’UGTA. Par ailleurs, abordant la crise financière qui secoue l’économie mondiale, Habib Youcefi, révèle que notre pays est affecté d’une façon indirecte par cette crise, d’autant que nos recettes ont connu une baisse de près de 70% par rapport au premier semestre de l’année précédente.
Pour cela, l’orateur plaide pour la création d’un fonds de régulation, ainsi que la création des PME, qui est l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre le chômage. “La grande partie de nos revendications sont restées en plan, on a plaidé pour un soutien approfondi des PME, qui reste une grande créatrice de richesses dans plusieurs pays est l’un des moyens les plus efficaces ’’ divulgue-t-il. D’autre part, le représentant de l’UGTA dira que l’un des objectifs prépondérant de son syndicat, c’est le travail permanent, et l’habitat, néanmoins il reste que l’augmentation du SNMG permettant d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens, n’est pas imminente d’autant qu’aucune date n’a pas été fixée, pour débattre d’une probable augmentation du SNMG, c’est du moins, ce qu’a laissé entendre M.Maleki. Il est à rappeler que la tripartite : patronat, gouvernement, et UGTA travaille aujourd’hui, sur la mise en place d’un pacte économique et social. “Nous sommes en train d’évaluer un pouvoir d’achat et voir combien sera le nouveau SNMG, qui sera à l’occasion débattu au-delà de 12 000 DA et non de 15 000 DA, comme annoncé par quelques médias’’, dira notre interlocuteur. Toutefois, une rencontre est prévue lundi prochain, pour débattre du SNMG et du statut particulier.
Le régime indemnitaire pour la Fonction publique se discute entre le ministère, la Fonction publique, et les syndicats.
En outre, M. Maleki désavoue catégoriquement les informations que l’UGTA a demandé un SNMG à 15000 DA, alors qu’en réalité rien n’a encore été demandé. “D’abord c’est le président de la République qui a demandé l’augmentation du SNMG, et cela se fait dans le cadre de la tripartite ce sont des négociations qui sont menées par un groupe de travail, qui s’attelle à la mise en vigueur d’un code de travail, et du statut particulier.” L’UGTA se réunira pour la deuxième fois, lundi prochain, pour débattre des problèmes organiques de la centrale. Enfin, il convient de rappeler que le statut de la Fonction publique n’a pas été renouvelé depuis 1966.
Yahia Maouchi