Le 5e Forum international de la finance (FIF) est prévu les 12 et 13 mai prochain, à l’hôtel El Aurassi. Cette rencontre s’articulera autour de la crise financière internationale et la place de l’Algérie dans le contexte économique mondial, affirme un communiqué parvenu hier à notre rédaction.
Placée sous le haut patronage du président de la République et la collaboration technique de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) et de la Chambre de commerce et d’industrie Suisse-Algérie, cette manifestation se veut le rendez-vous incontournable de l’ensemble des acteurs financiers.
« Cet événement, unique pour le secteur financier en Algérie, sera aussi une opportunité pour les banques, les compagnies d’assurance, les sociétés de service financier, les organismes et institutions étatiques, les entreprises de production et de service et les experts pour mieux cerner les enjeux que suscite la crise financière internationale sans précédent », ajoute la même source.
Le prochain rendez-vous du Forum international aura pour objectif d’examiner les évolutions enregistrées, ces deux dernières années par l’actualité financière internationale et de tracer, des pistes et esquisser des solutions en mesure de faire face rapidement aux contraintes nées de la crise.
Il sera question également d’analyser, de réfléchir, d’échanger et de formuler des approches pour amortir ou réduire le choc d’une crise économique internationale, qui des stabilise les économies de nombreux pays dont l’Algérie, affirme le communiqué.
Il est prévu aussi, à la séance inaugurale, une communication du ministre des Finances, Karim Djoudi sur « l’Algérie face à la crise financière internationale » alors que le ministre de l’énergie et des Mines s’exprimera sur « la crise financière internationale et la crise énergétique : quelle stratégie et quelle perspectives pour l’Algérie ? ».
« Ce rendez-vous international de la finance est sans conteste l’espace approprié pour une consultation et un large examen des répercussions de la crise financière internationale sur les économies en développement, mais encore un carrefour de propositions pour aider à la redynamisation de larges pans de l’économie algérienne », a conclu le communiqué.
Lemya Ouchenir