La CNAS de Bouira, n’est pas épargnée par le flux incessant de citoyens qui viennent pour se faire établir des papiers concernant leurs maladies ou leurs remboursements de frais médicaux, et là aussi les files d’attente sont légion. Dimanche dernier, plus d’une centaine de personnes étaient agglutinés devant les guichets de la CNAS. Il y’avait des hypertendus, des diabétiques et aussi des dépressifs.
Dans une chaîne pareille, difficile de garder son sang-froid et se munir de patience surtout pour des personnes convalescentes atteintes de dépressions nerveuses.
Nous avons rencontré un citoyen de Takerboust, enseignant de son état, qui était venu se faire délivrer une attestation de non-affiliation de son conjoint.
Notre interlocuteur nous avouera être en convalescence après une grave dépression.
Ayant attendu plus d’une heure devant le guichet n°9, il préféra quitter la chaîne d’attente interminable pour éviter une rechute de son état de santé. “Je préfère revenir un autre jour où je me sentirais mieux car aujourd’hui je risque de commettre l’irréparable. On nous affirme que le serveur informatique est saturé, et qu’il faut attendre. Je me suis levé à 04h30, pour prendre le bus afin d’arriver ici à 8 heures et cela pour rien. Il vaut mieux que je parte avant que mes nerfs ne craquent.”
Un malade qui a effectivement bel et bien conscience des risques encourus, jette l’éponge devant une situation qu’il qualifie de déplorable.
H. B.
