Bouhamdoune, un village tout bonnement oublié

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Dans la déclaration parvenue à notre rédaction, le comité de village de Bouhamdoune qui compte plus de mille habitants dénonce la marginalisation et la privation dont est victime leur village et ce malgré leurs appels incessants lancés en direction des autorités concernées qui malheureusement n’ont pas pris en charge leurs doléances. Selon toujours la même déclaration qui cite dans un premier temps, l’état piteux des différentes pistes qui mènent au village dont l’ouverture est l’œuvre des citoyens qui remonte aux années soixante, depuis ces routes vicinales n’ont bénéficié d’aucun travail d’entretien ce qui fait que même les tracteurs ne les traversent que difficilement, chose que nous avons constaté de visu ainsi que le réseau d’assainissement vieillissant et partiel puisque, pas mal d’habitations ne sont, encore pas raccordées, ce qui pose un sérieux problème de pollution et peut favoriser l’apparition de plusieurs maladies à transmission hydrique surtout. Le chômage qui touche l’ensemble des jeunes du village (diplômés ou non), et aussi concernant l’aide à l’auto-construction, le comité estime que leur village est lésé par rapport aux autres et enfin, le comité insiste aussi sur le manque d’eau potable surtout en été et l’insuffisance de l’éclairage public qui est aussi réalisé grâce surtout à la contribution des citoyens. Les citoyens de ce village sont en colère et exacerbés par tant d’années de mal-vie et d’isolement et n’entendent pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Des actions de grandes envergures, sont en concertation, ce qui, à notre sens mettra le feu au poudre et engendrera des conséquences non souhaitables. Donc les autorités concernées doivent rapidement faire des gestes, non seulement pour apaiser les esprits surchauffés, mais aussi améliorer le cadre de vie dans ce village qui est réellement disgracieux.

Ne serait-ce que parce que ce village a servi de refuge à Krim Belkacem pendant les années de braises.

H. O. T.

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