C’est du moins ce qui ressort de la réunion des cadres du secteur animé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural au niveau de son département, à Alger.
Lors de cette réunion, le directeur du projet a procédé à l’évaluation de l’état d’avancement de la mise en œuvre des contrats de performance par wilayas, durant le premier trimestre de l’année en cours.
S’agissant de la filière oléicole, elle est passée de 2 540 670 quintaux en 2008 à 4 751 150 en 2009, soit une augmentation de plus 87% de la production de cette filière, dont la production à Béjaïa, à elle seule, est estimée à 164% et 153% à la wilaya de Tizi-Ouzou.
La wilaya de Relizane par contre a enregistré une baisse de production de cette filière.
Elle est de -13%. Evoquant toujours la même filière, le directeur du projet a fait savoir qu’elle est estimée à 34% par rapport au contrat de performance.
Pour la pomme de terre de primeur, il a été enregistré un taux de croissance de plus 119% par rapport à l’année 2008. La production de cet aliment est en hausse à la wilaya de Boumerdès avec 247%, suivi de Tipaza avec 154% et 92% à Alger.
La production de la pomme de terre arrière-saison est de plus de 8% dont la wilaya de Bouira passe en tête avec 139%.
En outre, et abordant la production du lait, il a été enregistré 23% alors que la collecte du lait est de 16% et 21% de la viande rouge.
Dans le cadre du renouveau rural, le département de Rachid Benaïssa a procédé à la mise en œuvre de quatre programmes. Il s’agit notamment, selon lui, de la protection des bassins versant qui vise une superficie de 3,5 millions d’hectares. Il a été question également de la lutte contre la désertification par la protection et la valorisation des ressources naturelles et des patrimoines, la protection de la gestion durable du patrimoine forestier, ainsi que le développement des aires protégées. Rachid Benaïssa s’attend à une bonne année dans la production agricole du fait, dit-il, que « nous avons eu une pluviométrie bien répartie ». « Nous nous attendons à une année exceptionnelle », a-t-il assuré. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, faut-il le rappeler, avait auparavant, indiqué que cette nouvelle stratégie table sur une croissance annuelle moyenne de la production agricole de 8 % jusqu’à 2014 ainsi qu’une sécurité alimentaire pour le pays à la même échéance.
Lemya Ouchenir