Le versant sud de la wilaya alimenté en février 2010

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Le ministre de l’Hydraulique et des Ressources en eau, M. Sellal, a annoncé dernièrement que le versant sud de la wilaya allant de Draâ El Mizan jusqu’aux Ouadhias en touchant la région de Tizi Gheniff sera alimenté en février de l’année prochaine. Ce grand projet structurel va desservir au moins quatre wilayas. Il est le deuxième au niveau national. Les travaux d’adduction arrêtés depuis août dernier après l’attentat qui a ciblé les travailleurs de la société en charge du projet ont repris. La pose de la tuyauterie est sur le territoire de la commune de Draâ El Mizan. Deux grands réservoirs d’eau sont prévus pour cette alimentation : l’un à Draâ El Mizan et l’autre à Boghni. Le premier va alimenter les communes de Draâ El Mizan, Aïn Zaouia et celle Frikat alors que le deuxième est destiné pour Boghni et les Ouadhias. Au total, quatorze communes vont bénéficier de ce transfert.

Plus de deux cents mille habitants ne vont plus souffrir d’ici quelques mois de pénurie, car faudra-t-il le dire, ces régions ont vécu ce sempiternel problème depuis des années. Le lâcher d’eau vers quelques communes de Bouira a été donné par le ministre. Ainsi, l’ex-commune mixte de Draâ El Mizan à l’exception d’Aït Yahia Moussa est donc programmée. Cette dernière est desservie par des forages locaux en attendant la réalisation du barrage d’Assif n’Tleta. Pour le directeur de l’hydraulique de Tizi Ouzou, il est temps d’exploiter toutes les ressources hydriques sans choisir seulement le grand débit. Notons enfin qu’après la mise en service du couloir de Koudia Asserdoune vers le versant sud de la wilaya, l’eau coulera H24 selon les responsables du secteur. “C’est la solution définitive pour le problème du manque d’eau dans notre région”, ne cessent de déclarer les autorités locales de Draâ El Mizan.

Pour le moment, il faut dire que la population de la ville de Draâ El Mizan est inquiète avec l’arrivée des grandes chaleurs, car elle est alimentée à partir du barrage de Draâ El Mizan après traitement. “L’eau a toujours mauvais goût”, disent les habitants de la ville qui s’approvisionnent auprès de la fontaine Les Pins.

Amar Ouramdane

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