En effet, ce hameau n’est doté en matière d’infrastructure de base que d’une petite unité de soins, récemment réalisée dans le cadre des PCD et de deux écoles primaires qui attendent, d’ailleurs, le lancement des travaux de réfection dont l’enveloppe est dégagée et n’attend que preneur.
Au moment où des infrastructures de jeunesse tels des salles de sport, des terrains combinées et autres maisons de jeunes poussent ça et là à travers les autres villages de la commune de M’chedallah, les jeunes et moins jeunes d’Assif Assemadh ne trouvent que l’unique café maure du coin pour passer leur temps libre.
Même si le réseau du gaz naturel n’est qu’à quelque six kilomètres du village, son raccordement n’est toujours pas d’actualité.
Nous croyons savoir, sur le sujet, auprès du président de l’association du village Idir Chachoua, que lors d’une visite qu’il avait effectuée au début de cette semaine dans le village en compagnie de trois autres directeurs de wilaya, le DMI de Bouira avait annoncé que le projet de l’alimentation du village en cette commodité sera inscrit dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014.
Mis à part le CW98 traversant le village du bout en bout sur une distance d’environ six kilomètres couvert en goudron le reste des routes, ruelles et autres artères n’a jamais connu d’aménagement, celles-ci sont tout bonnement impraticables.
Ici, de même, des promesses ont été à maintes reprises faites par les responsables concernés quant à une éventuelle prise en charge du réseau routier du village, mais la réalité est toute autre. La vie est presque inexistante par ici dès le coucher du soleil, personne parmi les villageois ne peut s’aventurer dehors, par peur de mauvaises surprises, c’est le noir total, il ne reste du réseau de l’éclairage public que quelques lampadaires suspendus sur les pylônes d’électricité, qui n’ont fonctionné que quelques jours après leur installation.
Une installation qui remonte à plusieurs années déjà. N’est-il donc pas temps aux responsables locaux de se pencher sur la situation lamentable dans laquelle se retrouve le village par l’inscription et la réalisation des projets de développement ?
En attendant la réalisation de ce rêve qui est celui des cinq mille habitants d’Assif Assemadh, ces derniers continuent à vivre le cauchemar.
El Hadj Mohand
