Comme décidé, avant-hier, lors de leur conseil national tenu au CHU Mustapha d’Alger, les hospitalo-universitaires ont reconduit leur mouvement de grève. Une grève qui, il faut le dire, a été largement suivie à Tizi-Ouzou, et plus particulièrement au CHU Nedir-Mohamed. Ce conflit qui oppose, depuis plusieurs mois déjà, les syndicats des professeurs docents et maîtres-assistants en sciences médicales aux ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, s’est donc directement répercuté sur les citoyens et les patients. Certes, le CHU Nedir-Mohamed essaye de trouver le juste équilibre entre le débrayage et le service minimum, mais certaines prestations hospitalières ont dû être sensiblement réduites, et ce, en dépit du fait que les activités de soin ne sont pas concernées.
Toujours est-il qu’une certaine perturbation a été constatée hier au niveau de l’hôpital pour cause de gel de certaines prestations.
Cette grève, que les syndicats du SNMASM et SNPDSM ont voulue cyclique, s’étalera jusqu’à aujourd’hui, et tout porte à croire qu’elle sera reconduite dès la semaine prochaine, ce qui causera, à coup sûr, de nouveaux désagréments aux malades et a leurs familles.
Les étudiants des facultés de médecine sont également touchés (très directement) par ce conflit. Leur cursus universitaire est plus que jamais menacé par le spectre d’une année blanche.
Ahmed B.