Dans ce sens, le gouvernement avait décidé d’interdire la main-d’œuvre étrangère sauf pour certains postes hautement qualifiés. Cette directive a été donnée directement au P-DG du groupe Jincha lors d’un tête-à-tête avec le ministre.
A cet effet, le ministre de l’Habitat a signifié clairement au P-DG la nécessité d’embaucher des employés algériens « qui sont aptes à exécuter ce genre de travail et à leur assurer une formation continue dans le domaine » vu que les normes de construction sont assujetties à des changements. Aussi, Noureddine Moussa a exhorté le premier responsable du groupe à « respecter les délais de construction tout en améliorant la qualité des travaux fournis ». Il est à noter que le gouvernement Ouyahia a décidé de geler les agréments qui permettaient aux entreprises étrangères d’importer la main-d’œuvre afin de permettre aux Algériens de trouver des emplois dans le domaine de la construction où les Chinois sont présents en force et dont le nombre excède les 50 000 employés sur tout le territoire national.
Dans ce sens, le ministre du Travail a indiqué récemment que « les autorités algériennes ne fourniront aucune ratification qui permettra d’importer une main-d’œuvre étrangère ». Ainsi, le gouvernement Ouyahia est passé à l’action afin de limiter le nombre d’employés étrangers dans le secteur de la construction. Néanmoins, une question demeure entière : la main-d’œuvre algérienne est-elle apte à réaliser le même travail que la main-d’œuvre étrangère et cela sur le plan efficacité, rapidité d’exécution, qualité et délai de réalisation et d’achèvement des travaux.?
Hacène Merbouti
