Le ministère de la Jeunesse et des Sports a eu l’excellente idée d’organiser, cette année, une université d’été pour les jeunes. C’est l’occasion, pour des dizaines de jeunes garçons et de jeunes filles, venus des quatre coins du pays de se connaître et d’acquérir, pendant les quelques jours que dure la rencontre, des connaissances mais aussi des règles de savoir-vivre en société ! Par règles de savoir-vivre, il ne faut pas entendre des règles rigides de comportement mais des façons de se conduire avec les autres, façons basées sur la compréhension mutuelle, la tolérance et la générosité ! Le sport est évidemment l’un des domaines où s’expriment le mieux ces valeurs, puisqu’il offre aux jeunes des activités épanouissantes et leur apprend à compter les uns sur les autres, mais il y a aussi les activités culturelles, la recherche dans le domaine des techniques et des sciences, qui ouvrent à chacun les larges horizons de la connaissance ! Le plus intéressant aussi, dans ce genre de rencontre, est que les jeunes prennent conscience de leur appartenance à la même communauté et qu’ils partagent la même destinée : en fait celle de l’Algérie fraternelle et plurielle. On a trop longtemps divisé les Algériens et on les a dressés les uns contre les autres : le moment est venu de se connaître les uns les autres, de se reconnaître aussi et de s’apprécier. Les différences, politiques, idéologiques, linguistiques et autres, loin de constituer des handicaps sont des sources d’enrichissement. L’essentiel est de s’accepter les uns les autres d’éviter les exclusions, quelles qu’elles soient. L’avenir est au pluralisme, à la tolérance, à la raison et à la science.
S. Aït Larba
