La Protection civile est en deuil suite à la disparition tragique d’un des leurs survenue dimanche dernier. Dahouche Laïd puisque c’est de lui qu’il s’agit, a passé toute sa carrière dans le corps de la Protection civile avant de partir en retraite l’année dernière. Après 32 ans de loyaux services passés à sauver des vies, Laïd laissera ses camarades pompiers qu’il n’a d’ailleurs pas quitté définitivement dans l’émoi, puisque il lui arrivait souvent de retourner à la caserne revoir ses amis. Une retraite paisible qu’il rêvait de passer à Ahnif avec son épouse et ses trois enfants. Une famille dont il s’est tout le temps occupé malgré les contraintes du métier. Un métier dur et risqué qui demande beaucoup de sacrifices. Car lorsque on est pompier, on a très peu de temps à consacrer à sa famille, car par nécessité de service, on le consacre à autrui pour sauver des vies humaines. A peine une année s’est écoulée après son départ en retraite, Laïd tombe malade et ce sont ses amis pompiers, des collègues avec lesquels, il a partagé le meilleur et le pire, qui l’ont secouru et ce sont ceux-là même qui veilleront sur lui jusqu’à son rétablissement. Ce dimanche, la nouvelle de son décès a mis en émoi tous les pompiers de l’unité de M’chedallah où il a longtemps exercé. Ce lundi à Ahnif, une foule impressionnante a assisté à ses obsèques. Ces anciens collègues sont tous venus pour l’accompagner dans sa dernière demeure. Pour certains pompiers marqués par cette disparition, Laïd était tout simplement un type bien et son décès est une grande perte. A signaler que les éléments de la Protection civile de l’unité de M’chedallah organiseront dans les prochains jours une cérémonie pour lui rendre hommage.
Djamel M.