Les cours payants en vogue

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“Nous avons pleine confiance dans le personnel enseignant qui ne ménage aucun effort pour terminer les programmes à temps. Mais, il faut dire que la pédagogie différenciée leur échappe en raison parfois des effectifs pléthoriques dans les classes. Pour qu’un enfant assimile bien certaines notions, il faut que le professeur soit près de lui”, nous a dit un parent, de surcroît enseignant lui aussi, ayant confié deux de ses enfants à des professeurs donnant des cours à domicile.

“Cela me coûte mille deux cents dinars par mois. Certaines matières telles les mathématiques ou la physique demandent de nombreux exercices. Avec de petits groupes, le professeur peut augmenter le nombre d’épreuves susceptibles d’être données aux examens. Et puis, maintenant, un élève doit avoir son bac avec une très bonne moyenne pour pouvoir aspirer s’inscrire dans une filière de son choix”, a ajouté le même interlocuteur.

Ce qui nous a frappé le plus est que ces cours payants sont devenus “à la mode” si on ose dire cela de cette manière. Sinon, comment expliquer que même les élèves de cinquième année sont inscrits par leurs parents à ce genre de cours notamment en calcul et en langue française.

“Je ne vois aucune utilité à ce qu’un élève de 5 AP suive de tels cours.

Déjà, en classe, ils font beaucoup d’exercices car l’effectif dans les classes est réduit. Il n’y a presque aucune classe qui dépasse la vingtaine.

C’est une perte d’argent pour les parents tout simplement. Nos enseignants sont là pour faire travailler ces élèves”, estime un directeur d’école primaire. Ces cours payants sont en vogue. Va-t-on remettre en cause la conscience professionnel des enseignants ? Pourtant, ce sont ces mêmes enseignants dans les écoles publiques qui dispensent ces cours moyennant une somme d’argent. Qui a tort et qui a raison ? That is the question.

Amar Ouramdane

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